10 ans d'actions, d’expéditions, de sensibilisation et de mobilisation autour de la protection de l’eau, Watertrek a été très heureuse fêter ses 10 ans d’existence en compagnie de nombre de ses sympathisants, partenaires et bénévoles parisiens ce 8 décembre. 

Née au comptoir d’un bar du salon nautique de Paris en 2013 à l’issue d’une conversation avec Yann N’Guyen, alors directeur marketing de Naish France, c’est au pied de Notre-Dame, sur la Seine et sur l’eau que nous avons soufflé nos bougies! Merci à la péniche Le son de la terre pour son accueil.

Une actrice, un prof de sport: Séverine et Stéphane ont eu l’opportunité de partager leurs eco-aventures en paddle au fil de la Marne toute proche avec les élèves du collège-lycée Sainte-Marie de Meaux ce 8 décembre 2023, et d’échanger sur l’importance de protéger l’eau. Ce sont plusieurs classes de 4ème, et un peu plus d’une centaine d’adolescents qui ont pu réagir aux photographies qui leur ont été proposées, abordant également l’importance de reconnecter à ses sensations physiques, émotions & imaginaire, pour réfléchir ensemble à un futur plus sain. 

Watertrek a décidé de s’associer aux travaux scientifiques de son nouveau partenaire DryRivERS afin de contribuer à l’observation du stress hydrique et de l’assèchement des rivières. Piloté par l’INRAE à Villeurbanne, l’application permet de recenser et photographier les zones particulièrement sèches et de permettre aux chercheurs de préciser les prédictions des effets du réchauffement climatique sur ces écosystèmes.

 

Un atlas européen des réseaux hydrographiques sensibles à l’asséchement sera développé à partir de toutes les observations fournies sur DRYRivERS et d’autres sources d’informations, l’INRAE souhaitant fédérer l’ensemble des travaux et indicateurs sur ce sujet.

Découvrez l'application ici.

Watertrek était l’invité des Etats-Généraux Sport Planète organisés par la Maif au CREPS Ile-De-France de Chatenay Malabry ces 18 et 19 octobre 2022, et ce à l’initiative de Didier LeHenaff. Notre cofondatrice Séverine a ainsi participé à une table ronde sur « L’éducation à l’écoresponsabilité par le sport », non sans rappeler l’importance de l’imaginaire et du sensible à la base de tout engagement. 

 

Pour en savoir plus sur l'évènement, cliquez ici.

Sabine responsable du programme Plastic Origins chez notre partenaire Surfrider et notre cofondatrice Séverine se sont rendues à Vallon-Pont-D’arc en Ardèche afin d’y rencontrer Gille, un plongeur fidèle du site, et d’y découvrir l’impact des déchets d’origine touristique sur ce site à la pression forte.  

 

Lunettes, téléphones, chaussures, caméras, casquettes, vêtements…il est fréquent que les pratiquants de canoë qui s’élancent sur ces eaux vives ne voient leur embarcation se retourner. Si ces baignades accidentelles sont amusantes, elles laissent derrière elles nombre d’objets tombés à l’eau, un nombre qui s’avère vite colossal lorsqu’est chiffrée la fréquentation des lieux : à la haute saison, plus de 2000 personnes évoluent chaque jour sur la rivière, pour un total annuel d’environ 180 000 descentes en canoë kayak. Ce sont autant de milliers de macrodéchets qui viennent joncher le fond des torrents ardéchois. Vient s'ajouter la pollution des canoës eux-mêmes : les coques des embarcations faites en polyéthylène qui heurtent pierres ou autres bateaux, laissent sur place des milliers de copeaux de plastique multicolores. Comme pour tout autre type de présence plastique, ceux-ci se fragmentent, circulent dans l’écosystème et rejoindront bientôt le Rhône et la mer sous forme de petites entités, s’ajoutant à toutes les autres. 

 

Gille notre hôte a également guidé Sabine et Séverine à travers le lit supérieur de l’Ardèche, encore sec à cette saison, afin de leur montrer des « atterrissements », sorte de strates relativement anciennes qui cumulent des déchets très anciens, et qui là encore selon les crues sont susceptibles de subir l’effet « chasse d’eau » du débit et rejoindre le flot de déchets en partance pour la mer. Une décharge sauvage a également été observé sur les bords de l’Ibie, affluent de l’Ardèche, avant que celle-ci ne soit également « gommée » par les crues quelques jours plus tard. 

Une cinquantaine de bouteilles plastiques, d’imposants morceaux de polystyrène, un parc-choc de voiture…ce sont 3 sacs remplis d’environ 130 litres de déchets qui ont été collectés en 3 heures sur le - malgré tout - très beau canal de Seclin aux abords de Lille. Notre cofondatrice Séverine était accueillie par l’équipage local des EcosupExplorers. Recouvert à 80% de lentilles d’eau, les bouteilles plastiques y sont particulièrement visibles et faciles à collecter …et elles sont terriblement nombreuses. Compte tenu de la quantité très importante de déchets observés et ramassés, nous décidons – en plus de nos relevés Plastic Origins - d’alerter les autorités locales sur la qualité de l’eau et les grosses pièces observées.

4 stand-up paddlers Stéphane, Serge, Saïd et Séverine des associations Ecosup Explorers et Watertrek sont partis à la découverte de la Marne au départ de Germigny-L'Evêque pour un parcours de 17 km jusqu'à Meaux ce dimanche 24 septembre 2023.

L'objectif de l'expédition est fidèle aux missions des structures: localiser les déchets plastiques pour mieux en déterminer la source. Les pagayeurs étaient équipés de l'application Plastic Origins de leur partenaire Surfrider. Celle-ci a permis au groupe d'identifier les déchets et d’enregistrer les zones où ils s’accumulent.

Au cours de la randonnée, l'équipe a trouvé une grande proportion de bouteilles en plastique, ainsi que des morceaux de polystyrène, des jouets gonflables, des emballages alimentaires, un ballon, des boîtes de conserve, un extincteur et un arroseur de jardin. Des objets plus volumineux, tels que des panneaux d'isolation et un réfrigérateur, ont également été retrouvés.

Les résultats écrits de l’excursion ont été partagés avec les autorités locales et le CEREMA (Centre d'Etudes sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Urbanisme).

Huit millions de tonnes de plastique finissent dans les océans chaque année, 80% de ces déchets proviennent de la terre et sont charriés par les rivières, il est donc fondamental d’agir en amont et de sensibiliser à l’impact des déchets et des pollutions plastiques.

 

Retrouver ici l'article paru dans La Marne du 26 septembre 2023.

Notre co-fondatrice Séverine s’est vue remettre le prix de l’amitié franco-roumaine au Sénat ce 30 septembre 2022 pour son travail effectué avec les paddlers roumains lors d’un périple à Bucarest. En juin 2018, une délégation Watertrek s’était rendue en Roumanie afin d’y rencontrer les rameurs et activistes locaux et réfléchir à la meilleure manière d’œuvrer ensemble pour protéger nos terrains de jeu. L’ensemble du groupe fut ensuite autorisé - et ce pour la toute première fois - à naviguer en plein cœur de la capitale roumaine.

L’expédition en stand-up paddle à travers la Belgique lancée par le belge Wim Pyl est arrivée à bon port, non sans un bain frais sur la plage agitée de Nieuwport. Wim et son ami Jan Moermans - déjà auteurs d’une semblable expédition sur le même parcours 5 ans plus tot - étaient cette fois accompagnés de la sœur de Wym Tineke, et du français Antoine Bruge, chargé du projet Plastic Origins chez Surfrider Foundation. 

Les rameurs ont traversé les Flandres et passé quasiment 10 heures par jour sur l’eau, sur 4 rivières belges différentes afin d’y collecter les déchets présents sur leur parcours. Environ 60kg ont été collectés quotidiennement - et jusqu’à 120 kg - nécessitant d’aller vider la remorque de sacs quasi-quotidiennement dans les décharges gérées par Renewi. Ce sont environ 18 déchets par km qui ont été signalés sur les zones étudiées via l’outil Plastic Origins, la majorité d’entre eux se présentant sous la forme de fragments de type sacs ou lingettes (62%).  20% sont constitués de bouteilles, 14% d’emballages alimentaires et produits ménagers.

Un serpent de bouteilles géant a été fabriqué pour l’occasion afin d’alerter sur cette trop grande présence de déchets plastiques dans les rivières et sur leur impact : conçus à partir de plus de 400 bouteilles collectées sur le trajet, les paddlers ont pu tracter leur serpent flottant long de 50m, comme la partie immergée d’un flux beaucoup plus important puisque ce sont 220kg de déchets plastiques qui pénètrent les océans chaque seconde.

Il semble que la rivière la plus touchée par les déchets soit la Leie/Lys, rivière qui trouve son origine en France. 

Si 5 ans après leur premier périple, Wim et Jan observent que certaines zones d’accumulation ont été nettoyées, la quantité de déchets moyenne observée et ramassée n’a que peu évolué, ce qui reste très alarmant, à la fois pour la santé des rivières, des océans, mais aussi la nôtre. Nous ingérons environ 5 grammes de plastique par semaine.

Le parcours

Jour 1, de Hasselt à Aarschot sur la Demer

Jour 2, de Aarschot à Mechelen sur la Dyle ou Djile

Jour 3, de Kortrijk/Courtrai à Zulte sur la Lys ou Leie

Jour 4, de Deinze à Ghent sur la Lys ou Leie

Jour 5, de Ieper/Ypres à Nieuwpoort sur Yser ou Ijzer

Film documentaire à venir

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