Du Dimanche 17 juin 2018 au Samedi 23 juin 2018, deux éco-SUPeurs originaires du Cotentin expatriés en région Loire - Anthony Nicolle & Mathieu Bachon - parcoureront une portion de la Loire, un des derniers fleuves sauvages d’Europe, en Sup, en autonomie, et sur 3 départements, afin de sensibiliser le public aux enjeux écologiques et à la préservation de l’eau.
L’expédition de 2 athlètes qui seront ainsi en contact direct avec leur milieu naturel a pour but, de :
. repérer les zones d’accumulation de macrodéchets aquatiques sur une centaine de kilomètres et de les cartographier, contribuant ainsi à dresser un inventaire des déchets flottants à plus grande échelle, et tenter de définir l’origine de ces déchets,
. réaliser des prélèvements d’eaux afin de repérer la possible présence de microplastiques. Anthony & Mathieu pourront ainsi tester le filet manta développé par Plastic Tides pour Watertrek,
L’ensemble de ces données collectées seront ensuite synthétisées pour permettre leur exploitation par Watertrek et participer à l’élaboration d’une plateforme plus vaste.
L’expédition est également l’occasion d’attirer l’attention du public et des pouvoirs locaux sur le volume toujours croissant de déchets qui sont chariés de la terre vers la rivière et finissent dans les océans.
Nos 2 compères sont en pleine préparation de leur périple, et en bons français, portent un intérêt tout particulier à l’avitaillement : embarquer avec soi une semaine de vivre pour 2 grands sportifs est un défi à part entière, n’hésitez pas à suivre leur aventure sur nos réseaux sociaux, vous en saurez plus sur leurs choix culinaires.
Watertrek est très heureux de rejoindre l'évènement organisé par le Club Le Grand 8 à Joinville les 13 & 14 mai prochains, la course de l'Eau vive. Divers coordinateurs de l'association originaire de différents pays - France, Angleterre, Belgique - viendront participer aux courses proposées pendant le week-end, et animeront un stand destiné à sensibiliser le grand public sur la problématique des déchets en rivière par le biais de jeux divers. Marwan viendra conter des histoires d'eau aux enfants.
Les aventuriers Carolyn & Carlos - tous 2 bénévoles au sein de Watertrek à Londres - profiteront de ce week-end pour fabriquer une planche de paddle en bouteilles plastiques, une manière pour eux de sensibiliser mais aussi d'annoncer leur projet d'expédition qu'ils lanceront lors de Ocean International Day le 8 juin prochain et qui les amenera à effectuer 12 marathons en SUP recyclé à travers l'Europe. Enfants et adultes sont les bienvenus pour participer à la construction de la planche. Nous avons besoin de rassembler 260 bouteilles de soda de 2 litres, participez en apportant les vôtres!
Watertrek est particulièrement heureux de participer à cet évènement, car c'est à Joinville qu'elle organisait son tout premier nettoyage de berges il y a 4 ans, un retour aux sources qui pourraient bien se féter au...petit vin blanc.
Un immense merci à Gilles de Joinville pour son accueil.
PROGRAMME
Vendredi 12 mai
16:00 Cours de SUP avec la championne Olivia Piana (débutants)
17:30 Cours de SUP avec la championne Olivia Piana (confirmés)
Samedi 13 mai
14:00 Ouverture du village
14:00 Clean up organisé par Surfrider Foundation
15:30 Course Dragon Paddle
17:00 Course Longue Distance 12,6 Coupe de France
18:30 Cours de Street Paddle
18:30 Yoga Paddle
19:00 Présentation du projet d’expédition Sup dans la mangrove en novembre 2017 par Mel & Paul de Watertrek (en anglais, traduit)
19:15 Remise des prix, Apéro
20:00 Soirée guinguette
Dimanche 14 mai
10:00 Ouverture du village
11:00 Sup yoga
12:00 Vélos fun
14:00 Course conviviale
14:20 Technical Race
15:30 Dance Paddle
16:00 Concours sup-canin
16:30 Course de Dragon Paddle
17:15 Remise des prix, Apéro
Tout le week
- 18 stands (matériel SUP, environnement, dégustation d’eaux minérales etc…), dont le stand Watertrek proposant jeux et animations de sensibilisation
- initiation sup
- construction du SUP en bouteilles plastiques avec Carolyn & Carlos de Watertrek
- contes pour les enfants sur l’eau par Marwan de Watertrek
Watertrek, Méditerranée 2000 et Némo Plongée ont organisé du 23 au 25 septembre un grand week-end de mobilisation grâce au soutien de la ville de Cannes, au mécénat du fond de dotation de Cannes et à la participation de ses partenaires les centres Leclerc. Les bénévoles des 3 associations se sont mobilisés à terre (Méditerranée 2000), sur l’eau (Watertrek) et sous l’eau (Némo Plongée). Plus de 120 personnes ont participé activement à cette première édition pour sensibiliser tous les publics et agir activement pour la nature.
Watertrek a participé à l’événement «Septembre Bleu» en organisant une opération de sensibilisation avec des scolaires le vendredi 23 septembre, accueillant une classe de CM2 de l'école de la Frayère. Les 24 élèves avec leur enseignant ont pu découvrir le paddle et ont eu ensuite un cours théorique de sensibilisation à la protection de l'environnement marin. Quelques déchets plastiques ramassés à la surface de l'eau ont été analysés et les enfants ont pu imaginer le parcours de ceux-ci. Merci au club nautique de la Croisette et Tahitian Adventure qui ont aidé à la mise en place de cette journée.
C'est une opération de nettoyage en stand up paddle qui a ensuite eu lieu le dimanche 25 septembre. Cette seconde journée destinée au grand public a permis d'accueillir une quinzaine de volontaires sur les paddles pour un nettoyage. Au départ du Palm Beach, les plages ont été scrutées jusqu'au port de Mouret Rouge. Les volontaires ont pu apprécier la qualité des eaux cannoises, sur lesquelles quasiment aucun déchet ne trainait. Il n’en fut pas de même sur la digue du port du Mouret Rouge, où plus de 150 cannettes vides et autres déchets plastiques ont été ramassées entre les rochers, au total 300 litres de déchets ont été ramassés. Cet épiphénomène a mis en exergue la nécessité de ne pas jeter les déchets par terre et sur le fait que l'incivilité engendre encore beaucoup de déchets. Les équipes de Watertrek ont la particularité d’accéder grâce au paddle à des lieux difficilement accessibles, et ainsi de proposer des solutions pour limiter ces pollutions pas toujours visibles aux yeux de tous. Cette seconde journée a pu s'organiser grâce au concours de Island Surf Shop et du Club Nautique de la Croisette.
Il fait un temps incroyable en ce premier week-end d’automne où je suis accueillie à Olso par un passionné de SUP et de nature local - le britannique Titus - installé en Norvège depuis déjà plus d’une dizaine d’années.
Un Fjord, c’est un peu comme…un lac salé, une étendue d’eau beaucoup plus calme que le littoral absolument parfaite pour le SUP. C’est aussi...la mer en pleine ville, l’opportunité de découvrir la capitale norvégienne en longeant le port, les différents bassins face à l’opéra et le fameux quartier touristique de l’Aker Brygge, un long quai de briques où déambulent ceux qui sont à la recherche d’un restaurant chic et autre bars Lounge flottants.
Un Fjord c’est surtout…la nature à l’état pur à quelques coups de pagaies... Si le départ de notre journée sur l’eau se fait en pleine ville, à proximité de ces énormes et étourdissants paquebots, très vite c’est un autre monde qui se déroule sous ma planche. Le Fjord d’Oslo compte d’innombrables iles - que ce soit coté mer ou vers Holmlia et j’ai la chance d’être accompagnée d’un hôte qui connait très bien la région. Au détour de ces îles - Lindoya, Hovedaya, Gressholmen - mon embarcation croise celle…d’un Viking, un vrai! Torse nu dans une barque en bois, une barbe blanche qui lui chatouille les genoux, le Père Noel ou son grand-frère rame pour rejoindre sa cabane de bois coloré…la scène est hors du temps, comme on n’en vit que sur l'eau…surtout avec un drône au dessus de la tête! Le décor et le calme des lieux sont impressionnants, l’eau claire et limpide comme il m’a été rarement l’occasion de le voir. Chaque contour d’île offre un paysage nouveau, de villages, de verdure ou de pierre. C’est une réalité: la nature est partout en Scandinavie, majestueuse et apaisante. Le périple se terminera par un poisson et une bière locale partagés sur une terrasse à pilotis juste en face du centre-ville...
Si vous allez sur Oslo ou en Norvège, n’hésitez pas à contacter Titus qui se fera un plaisir de vous faire découvrir son pays avec une bienveillance et une gentillesse aussi exceptionnelles que la beauté des lieux. Titus propose par ailleurs des expéditions dans d’autres Fjords plus au nord que nous vous recommandons vivement et auquel Watertrek compte participer. Quand à Olso, ne manquez pas de prendre le métro jusqu’au terminus de la ligne qui mène à la rampe de saut à ski olympique: la vue sur le Fjord est incroyable!
Venise, sur le papier, c’est le paradis du paddle, la ville parfaite pour les amoureux de l’eau, les amoureux des bateaux, les amoureux des canaux, les amoureux tout court. Certes...mais ça fait beaucoup d’amoureux tout ça!! Chaque année, 2 rassemblements majeurs offrent la possibilité aux paddleurs de profiter de la ville et de ses nombreuses voies d’eau: la Vogalonga, un parcours historique de 30 km qui rassemble plus de 1500 embarcations à rame en mai ou juin, et Surfin’ Venice plus court et plus modeste en août. J’ai opté pour la seconde option le temps d’un week-end.
Je n’avais jamais mis mes tongs à Venise auparavant…alors forcément, sortir de l’aéroport pour monter dans un Vaporetto, prendre le bateau pour rejoindre le centre-ville, évoluer dans un dédale de ponts et vivre sur l’eau, ça ne pouvait que me plaire. La logistique est impressionnante, la ville splendide, l’histoire et l’art présents à tous les coins de rue. Je ne m’étendrai pas sur la qualité de la nourriture et des vins…
RDV est fixé au Mercato ce dimanche matin ou Arginelia de SUP in Venice accueille une grosse centaine de paddlers venus de partout en Europe pour la journée. Dans les rangs, on compte essentiellement des clubs venus de Hollande, de Belgique et d’un peu partout en Italie, quelques couples, 4/5 français, plusieurs groupes de retraitées et d’associations, quelques pirogues et le bateau pédagogique de Gloria Rogliani - Voga - qui initie les enfants aux sports de rame et les sensibilise aux problèmes écologiques de la lagune. Et oui, parce qu’elle est sacrément menacée cette lagune, par l’ensablement avant tout et les vagues par ailleurs. Son avenir est compromis : en gros, soit « la Reine des mers » se sédimentera et deviendra continentale, soit au contraire elle s’insularisera.
Il faut dire que le trafic est très dense sur les canaux et nous sommes les premiers à en faire les frais. Le parcours nous emmène le long du Grand canal vers la place Saint-Marc. Passage magique sous le Rialto: certes c’est splendide et nous avons du public, mais de tels embouteillages sur des voies d’eau, ça ne se voit qu’ici ! du vrai joyeux bordel! La traversée devant la place Saint-Marc pour rejoindre le calme du monastère San Giorgio est tout aussi chaotique : clapot, bateaux, vaporetti, gondoles dans tous les sens, finalement ce parcours est très sportif...
Pause-déjeuner sur un îlot de calme dans l’enceinte du monastère qui fait face au Palais Ducal. Des match-races et autres jeux en SUP sont proposés, avant le retour direct via le Rio Novo. Je suis franchement frustrée de ne pas avoir pu évoluer dans les dédales de petits canaux que proposent la ville, en l’occurrence ceux qui ne peuvent être empruntés par les bateaux à moteur. Nous sommes restés sur les voies les plus larges et les plus denses - au coeur d'une circulation plutôt pénible - quand la taille de nos embarcations nous permettrait une exploration plus au calme et plus exotique.
J'ai profité de mon séjour pour aller ramer le long du Lido. Rien à voir: là on est en mer, le long d'une plage de sable blanc, un décor très différent de celui de la face ouest de l'île. Assez magique de pouvoir profiter d'une telle diversité d'environnement sur un petit espace (et pour les courageux, rejoignez le Lido...en SUP!).
Moralité : si vous souhaitez découvrir Venise en paddle, participer à un des événements est une bonne opportunité de prendre ses repaires, mais pensez à rester quelques jours de plus pour explorer par vous mêmes les canaux « piétons ». La navigation est libre et autorisée, alors à condition de laisser la priorité aux gondoliers, vous pourrez vraiment découvrir la ville dans tout ce qu’elle a de singulier et de magique. Faites vite, d’ici 50 ans, on ne sait pas trop ce que la ville des Amoureux sera devenue…
L’Ardèche, c’est magnifique, sauvage, authentique. Alors forcément la perspective d’un périple en SUP sur ces eaux était suffisamment attrayante pour qu’Harald Marzolf de JP Australia et grand champion de Kayak nous propose une descente de la rivière le temps d’un week-end. Direction : le CREPS de Vallon Pont-d’Arc, bien connu du dit-champion, puisque c’est là que les kayakistes de haut-niveau s'entraînent. Le parcours est alléchant : un premier tronçon nous mènera de Vallon jusqu’à Chames, avec un passage magnifique sous le célèbre Pont d'arc, un second égrènera ces petits villages de pierre entre Vogüé et Balazuc.
En ce mois d’avril, l’Ardèche n’est pas encore envahie de touristes et canoës, ce qui nous vaut un parcours particulièrement tranquille…mais pas facile pour autant. Pour moi, c’est la première expérience en eaux vives : découverte des courants et contre-courants, des rampes et glissières et des pièges en tout genre. En de nombreux endroits, l’eau vient à manquer, les ailerons se coincent dans les galets à fleur d’eau...c’est la chute en avant. En d’autres, le courant se fait puissant et décide du parcours à ma place. Grrr !
Mais quel décor, quel paysage ! la lumière est magnifique, chaque courbe de la rivière s’ouvre sur un nouveau panorama rocheux absolument splendide, chaque village que nous traversons offre son lot de ponts et de donjons, c’est un autre monde et un autre temps que nous offre cette ballade. Physique toujours : inutile de vous aventurer sur ce type de voie sans un équipement (et un entraînement) adéquate : paddle gonflable obligatoire (on trouve désormais des SUP gonflables spécialement adaptés à la pratique en eaux vives, type Rivair), avec ou sans aileron selon le niveau d’eau, casque et leash rivière. J’ai croisé quelques branches et des cailloux, aussi, beaucoup…Et puis l’eau y est plus fraîche que dans un lac ou en mer, évidemment.
Se renseigner sur place avant de partir car la navigation des SUP est très réglementée dans cette zone. Pour le reste, les images parlent d’elles-mêmes…
Dans le port d’Amsterdam…il y a des paddlers…Et oui, les temps ont changé depuis l’époque où le Grand Jacques nous chantait les aventures des marins du bar et des frites qui sentent la morue. Aujourd’hui à Amsterdam, ce sont des paddleurs qui évoluent, même si visiblement, le fait est encore assez exceptionnel. Tout ça, c’est la faute à Gilou ! le Grand huitard lillois - créateur du premier club de SUP en Ile de France et en Lille - proposait cette année pour la seconde fois de partager sa passion des villes du nord et de partir découvrir la capitale batave le temps d’un week-end. Quand on sait qu’Amsterdam compte plus de 100 kilomètres de canaux, 90 îles et 1500 ponts, la destination semble rêvée pour les rameurs que nous sommes.
Nous voilà donc une vingtaine à nous retrouver à bord d’un voilier hollandais à fond plat accosté au port du campus. Non, les 2 grandes pales qui ornent le navire ne sont pas les vestiges d’un hélico de sauvetage, elles servent de safran au bateau lorsqu’il s’engage en pleine mer. Sont malins ces marins.
Tous à l’eau ! à première vue, l’environnement est « opaque » et les plastiques nombreux…mais le sens du « cosy » cher à nos hôtes nous fait vite oublier la couleur de l’eau. Non seulement, la ville est splendide - dédale de canaux et de ponts plus beaux les uns que les autres, façades variées et colorés, flambant et flamboyant style flamand, portes sculptées, tulipes et fleurs à profusion - mais comme les Amstellodamois sont nombreux à vivre sur des péniches et à se déplacer en vélo, l’ambiance est chaleureuse. Et puis il suffit d’un rayon de soleil en ce printemps fébrile pour qu’ils s’installent tous dehors. Voilà quelque chose de vraiment typique ici : sur les marches, devant leur immeuble, au bord de l’eau, les Hollandais sortent les tables, les plaids, les barbocs, voir les barques et zou, tout le monde dehors une bière et une wurtz à la main. Le nord quoi, avec toute la chaleur et la convivialité qui va avec.
A en croire les conducteurs de bateaux mouches - électriques - avec lesquels je taille la bavette au feu rouge, l’eau n’est pas aussi sale qu’elle ne le paraît. Chaque année, une compétition de triathlon se déroule dans les canaux, sans qu’on ne recense de nausées quelconques…Est-ce à justifier que quelques membres de mon groupe ne décide de goûter l’eau, j’en doute, mais on déplore une chute à quelques mètres de notre point de retour.
Gilles nous a également réservé une ballade nocturne…magique ! avec toutes ces maisons flottantes, ces éclairages savamment arrangés, en avançant le long des canaux, j’ai un peu l’impression de traverser le salon des locaux, c’est très curieux !! Les enfants ne s’y trompent pas, ils m’ont déjà vu passer, Jeannette et Rainette jalousent ma mobilité ! elles n’ont pas plus de 7 ans ces 2 petites qui vivent sur une péniche, mais du ponton de leur chambre, elles aimeraient bien se joindre à moi !! quelques échanges entre flibustières complètement inattendues…décidement j’aime toujours autant cette ville, sans tabou et sans retenue inutile.
Bon, tout ça…c’était avant qu’un agent de la canaux-chaussée de nous alpague au carrefour d’un canal et nous raccompagne au bercail…en nous invitant chaleureusement à revenir avec plaisir le lendemain équipé d’un armement de navigation nocturne. On s’en sortira avec une petite leçon de morale et un sourire. Euh….c’est tout ?? on pourrait avoir les mêmes à la maison ??? Faute de SUP, nous irons naviguer rue de la soif et tester la multitude de breuvages locaux.
La balade du dimanche verra un groupe de 20 paddlers sortir de l’eau pour aller s’installer à une terrasse bobo blindée. Une scène un peu surréaliste, comme seuls les suppers les connaissent ! encore un petit tour en vélo et une tartine de « hagelslag » avant de partir, le week-end s’achève déjà mais quel week-end !
Je ne saurais trop vous inviter à explorer Amsterdam en paddle, la navigation y est autorisée - dense et parfois venteuse - mais idéale pour découvrir la ville. On croise encore peu de paddles mais ils sont les bienvenus. Pensez à vos éclairages pour la pratique de nuit, attendez-vous à beaucoup de trafic les dimanches et surtout…à vous perdre, car la configuration en fer à cheval d’Amsterdam ne simplifie pas le repérage, mais c’est encore comme ça qu’elle est la plus surprenante…
Merci à Camille pour ses images.
Direction l’Est de Marseille, pour un nouveau shoot photo avec le photographe Stef Candé, déjà l’auteur d’une magnifique série d’images pour Watertrek le long de la côte bleue. Si les calanques de l’est de Marseille sont nettement plus connues et fréquentées que celles de l’ouest, elles restent grandioses et d’une authenticité rare. C’est dans la calanque de Morgiou puis au pied du Bec de l’Aigle à La Ciotat - au cœur des Roches rouges - qu’ont été réalisées les photographies qui suivent.
Morgiou, c’est toute la beauté et l’opacité phocéenne que j’aime réunies. Un port de pécheurs hors du temps et coupé du monde, un bourg de cabanons de familles pour beaucoup dépourvus d’électricité, un repaire de malfrats comme le cinoche les aime.
Inutile de dire que le paddle est la locomotion parfaite pour explorer les fjords méditerranéens et évoluer dans ce qui est depuis 2012 le Parc National des Calanques, un lieu absolument magique aux points de vue grandioses, désormais protégé des excès du tourisme. A tous les amoureux de randonnée pédestre et nautique, ne manquez pas de venir découvrir le patrimoine naturel exceptionnel de cette région de France. Amis paddlers : l’accès aux plages est très réglementée notamment durant l’été et les week-ends. Vous ne pourrez pas forcément descendre avec votre fourgon au bord de l’eau. Il vous faudra vous garer bien en amont et parfois transporter votre matériel à pied sur des distances escarpées.
Watertrek a lancé en juillet 2014 sa toute première journée de Waterklass, un programme pédagogique de sensibilisation associant apprentissage de la natation et pratique du paddle en piscine puis en eaux vives, le tout accompagné d’un éco-animateur ayant pour mission de faire découvrir les écosystèmes aquatiques aux plus jeunes et de leur expliquer l’importance de les préserver. Ce sont les enfants du centre aéré d’Alfortville qui auront la primeur du projet. Désireux de rendre l’apprentissage de la nage plus attrayant, les moniteurs du centre aquatique étaient en quête de sens…
Après une première initiation au paddle en piscine, les enfants ont rejoint le Club de SUP de Joinville et fait la connaissance de ces animateurs Gilles et Vassili. Mise à l’eau…approximative…être sur la Marne, ça n’a plus grand chose à voir avec la pistoche !! les premiers coups de rame sont hésitants, pas bien longtemps pour certains. Pas une raison cela-dit pour ne pas finir au bouillon, il fait plutôt bon en ce lundi de juillet à Paris. Déséquilibre ou pas, ils seront quelques uns à goûter l’eau ! pollution ou pas, aussi… au premier abord, personne n’a jamais vraiment très envie de se baigner dans les fleuves et canaux du pays. Cela dit, le plaisir d’être sur l’eau fait vite oublier cette appréhension, encore plus chez les enfants. L’eau est-elle vraiment saine ? polluée ? salie ? voici les premières questions qui seront abordées par notre éco-animateur Loïc. Les enfants comprennent très vite - et pour cause, ils sont sur place, chez les cygnes, les canards et les poules d’eau qu’ils croisent dans le bucolique canal de Polangis. Il n’y a pas grand chose à ajouter, la nature parle d’elle-même, juste observer. Le visage de certains enfants a changé : un peu moins d’innocence, un peu plus de conscience...et toujours beaucoup de plaisir ! Mais l’impression pour la majorité d’entre eux - essentiellement originaires de la banlieue parisienne - que quelque chose les a marqué…
Watertrek souhaite utiliser le paddle comme un outil régulier pour faire découvrir et sensibiliser à la protection des environnements aquatiques - quel qu’ils soient - en se consacrant en priorité aux enfants. N’hésitez pas à nous contacter pour organiser de nouvelles Waterklass.
Cannes ! son Festival, ses stars, son glamour et…ses îles ! Situées dans la baie cannoise, les Iles du Lérins forment un archipel de verdure et de calme à quelques coups de pagaie de la Croisette. Attention amis paddlers, la distance qui sépare le continent au niveau du ponton du Palm Beach des premiers rochers du Lérins dépasse les 700 mètres…
Reste toujours la possibilité d’emmener son SUP sur un bateau navette. Le jeu en vaut la chandelle: les ballades entre Saint-Honorat et Sainte-Marguerite sont splendides, tant pour la couleur de l’eau que pour la quiétude qui y règne. Nature préservée, histoire riche, légendes, monastère de Saint-Honorat et Fort de l’Homme au Masque de fer à Sainte-Marguerite, les promenades à pied sont tout aussi belles, entre bâtisses en pierre et silence cistercien. J’avoue que je ne m’attendais pas à ces îlots au senteur de pins et d’eucalyptus juste en face du tumulte de la Croisette. Une destination méditerranéenne plutôt confidentielle que je recommande vivement, sur l’eau et à terre.
Merci à Eric Garnier de chez air X.Kite pour la logistique et à Stevens Jallet chez Fun Events Productions qui a réalisé pour nous ces magnifiques images de SUP.