L'édition 2016 de Green Week - la plus grande occasion annuelle de discuter Politique Européenne de l'Environnement - a eu lieu du 30/05 au 3/06 derniers, de nombreux événements se déroulant dans toute l'Europe, la journée du lundi étant consacrée à comment améliorer la qualité de la vie urbaine.

Ljubljana étant la capitale verte européenne 2016, l'ouverture officielle de cette Green Week a donc eu dans la capitale slovène, qui avait invité pour l'occasion la créatrice de Watertrek la comédienne Séverine Vasselin qui a ainsi pu ramer avec la championne locale Starboard Manca Notar. De nombreuses initiatives étaient prévues, et notamment le 100 SUP sur la rivière Ljubljanica. où une centaine de stand up paddlers ont participé à une collecte de déchets afin de promouvoir la Ljubljanica comme rivière propre. L'événement était co-organisé avec la municipalité de Ljubljana et Radio Antena, ainsi que la Fondation Watertrek, désireuse de fédérer les grandes capitales européennes autour d’une envie commune de protéger nos cours d’eau et océans.

Ce déplacement fut l'occasion pour Séverine de découvrir le pays et d'aller dans des sites absolument magnifiques grâce à son hôte Marco Notar, qui nous offre de magnifiques visuels de son pays.

Press

http://www.zurnal24.si/ljubljanico-cistila-tudi-francoska-igralka-severine-vasselin-clanek-271732

http://revijabodizdrava.si/clanek/aktivna/574fcb304168e/severine-vasselin-navdusena-nad-slovenijo

http://www.24ur.com/100-supov-za-cistejso-ljubljanico.html

http://m.slovenskenovice.si/novice/slovenija/na-ljubljanici-100-supov-hkrati

http://www.delo.si/novice/okolje/vec-mest-nacrtuje-plaze-na-rekah-in-jezerih.html

Londres a été le théâtre cette année en avril du lancement de la toute première campagne Paddle & Pick destinée à attirer l’attention sur les pollutions plastiques dans les cours d’eau. 80% des déchets que l’on trouve dans les océans sont d’origine continentale, et la Tamise fait malheureusement partie des cours d’eau qui charrient les déchets vers la mer.

Entre le 8 et le 13 avril 2016, paddlers, kayakistes et autres usagers du fleuve se sont retrouvés en une dizaine de lieux différents pour participer à des collectes de déchets à la fois sur les berges et sur l’eau et sensibiliser à la question des pollutions plastiques en plein cœur de Londres. A l’initiative du club de paddle Active 360, de Thames Estuary Partnership et de la Fondation Watertrek, une journée de lancement particulièrement festive a été organisé au bord de la Tamise du coté d’Hammersmith, l’organisation étant accueillie par le Pub Crabtree. Une cinquantaine de volontaires s’est réunie tôt le matin pour participer à ce premier clean-up en partenariat avec Thames 21, Tideway et Port of London Authority, l’occasion par ailleurs de s’initier à la pratique du stand-up paddle, des initiations étant offertes aux volontaires débutants par Paul Hymen, fondateur de Active 360.

Tous les participants se sont ensuite retrouvés pour déjeuner et participer à la conférence de presse modérée par le snowboarder francais Laurent Besse et accueillant des interlocuteurs plus passionnants les uns que les autres. Svein Rasmussen - créateur de la marque Starboard et grand champion de Windsurf - est venu de Thaïlande pour l’occasion afin de présenter l’engagement de sa marque dans les questions environnementales. Carolyn, créateur de The Whale Company et Ali de Rizboard shorts ont présentés leurs produits équitables, et notamment des shorts fabriqués à partir de bouteilles en plastique recyclées. La journée s’est terminée par une nouvelle balade improvisée sur l’eau vers Chiswick, l’occasion de ramasser à nouveau plastiques et emballages au fil du parcours.

De notre hôte Svein,: “Merci beaucoup d’avoir crée un événement si motivant rassemblant tant de personnes. Qu’il y a t’il de plus sympathique que de se laisser dériver sur la Tamise en ramassant des déchets comme des trésors! nous sommes fous dans le regard des autres mais j’adore ça!”.

Les opérations de collecte de déchets à pied et sur l’eau se sont poursuivies partout dans Londres pendant 5 jours, Active 360 proposant de nouveaux clean-ups en SUP à Twickenham & sur les bassins de Paddington - du Regent’s canal à Little Venice - où la député écologiste Sian Berry est venue rendre visite aux paddlers alors que les salariés de Merchant Square participaient à la collecte de déchets…sous la pluie. A Kew Bridge, ce sont les canoes de Edge qui ont opéré, à Greenwich les London Kayak, ainsi que EPIC SUP à Eels Island, et Islington Boat Club à Islington.

Tous les clubs et partenaires investies dans l’organisation de ce premier Paddle & Pick se sont retrouvés lors d’une soirée de clôture au Crabtree qui nous accueillait à nouveau pour une soirée de récompenses animé par l’aventurier Spike Reid, un tirage en sort étant prévu pour récolter des fonds et remercier les volontaires.

L’intégralité du Paddle & Pick a été animé par un esprit de coopération et de bonne humeur assez exceptionnel, et de nombreuses personnes nous ont exprimés leur envie de rejoindre la cause autour de nouveaux projets. La création de Watertrek UK est donc en route, et pour sur le succès de cette première campagne y est pour quelque chose.

Venise, sur le papier, c’est le paradis du paddle, la ville parfaite pour les amoureux de l’eau, les amoureux des bateaux, les amoureux des canaux, les amoureux tout court. Certes...mais ça fait beaucoup d’amoureux tout ça!! Chaque année, 2 rassemblements majeurs offrent la possibilité aux paddleurs de profiter de la ville et de ses nombreuses voies d’eau: la Vogalonga, un parcours historique de 30 km qui rassemble plus de 1500 embarcations à rame en mai ou juin, et Surfin’ Venice plus court et plus modeste en août. J’ai opté pour la seconde option le temps d’un week-end.

Je n’avais jamais mis mes tongs à Venise auparavant…alors forcément, sortir de l’aéroport pour monter dans un Vaporetto, prendre le bateau pour rejoindre le centre-ville, évoluer dans un dédale de ponts et vivre sur l’eau, ça ne pouvait que me plaire. La logistique est impressionnante, la ville splendide, l’histoire et l’art présents à tous les coins de rue. Je ne m’étendrai pas sur la qualité de la nourriture et des vins…

RDV est fixé au Mercato ce dimanche matin ou Arginelia de SUP in Venice accueille une grosse centaine de paddlers venus de partout en Europe pour la journée. Dans les rangs, on compte essentiellement des clubs venus de Hollande, de Belgique et d’un peu partout en Italie, quelques couples, 4/5 français, plusieurs groupes de retraitées et d’associations, quelques pirogues et le bateau pédagogique de Gloria Rogliani - Voga - qui initie les enfants aux sports de rame et les sensibilise aux problèmes écologiques de la lagune. Et oui, parce qu’elle est sacrément menacée cette lagune, par l’ensablement avant tout et les vagues par ailleurs. Son avenir est compromis : en gros, soit « la Reine des mers » se sédimentera et deviendra continentale, soit au contraire elle s’insularisera.

Il faut dire que le trafic est très dense sur les canaux et nous sommes les premiers à en faire les frais. Le parcours nous emmène le long du Grand canal vers la place Saint-Marc. Passage magique sous le Rialto: certes c’est splendide et nous avons du public, mais de tels embouteillages sur des voies d’eau, ça ne se voit qu’ici ! du vrai joyeux bordel! La traversée devant la place Saint-Marc pour rejoindre le calme du monastère San Giorgio est tout aussi chaotique : clapot, bateaux, vaporetti, gondoles dans tous les sens, finalement ce parcours est très sportif...

Pause-déjeuner sur un îlot de calme dans l’enceinte du monastère qui fait face au Palais Ducal. Des match-races et autres jeux en SUP sont proposés, avant le retour direct via le Rio Novo. Je suis franchement frustrée de ne pas avoir pu évoluer dans les dédales de petits canaux que proposent la ville, en l’occurrence ceux qui ne peuvent être empruntés par les bateaux à moteur. Nous sommes restés sur les voies les plus larges et les plus denses - au coeur d'une circulation plutôt pénible - quand la taille de nos embarcations nous permettrait une exploration plus au calme et plus exotique.

J'ai profité de mon séjour pour aller ramer le long du Lido. Rien à voir: là on est en mer, le long d'une plage de sable blanc, un décor très différent de celui de la face ouest de l'île. Assez magique de pouvoir profiter d'une telle diversité d'environnement sur un petit espace (et pour les courageux, rejoignez le Lido...en SUP!).

Moralité : si vous souhaitez découvrir Venise en paddle, participer à un des événements est une bonne opportunité de prendre ses repaires, mais pensez à rester quelques jours de plus pour explorer par vous mêmes les canaux « piétons ». La navigation est libre et autorisée, alors à condition de laisser la priorité aux gondoliers, vous pourrez vraiment découvrir la ville dans tout ce qu’elle a de singulier et de magique. Faites vite, d’ici 50 ans, on ne sait pas trop ce que la ville des Amoureux sera devenue…

Dans le port d’Amsterdam…il y a des paddlers…Et oui, les temps ont changé depuis l’époque où le Grand Jacques nous chantait les aventures des marins du bar et des frites qui sentent la morue. Aujourd’hui à Amsterdam, ce sont des paddleurs qui évoluent, même si visiblement, le fait est encore assez exceptionnel. Tout ça, c’est la faute à Gilou ! le Grand huitard lillois - créateur du premier club de SUP en Ile de France et en Lille - proposait cette année pour la seconde fois de partager sa passion des villes du nord et de partir découvrir la capitale batave le temps d’un week-end. Quand on sait qu’Amsterdam compte plus de 100 kilomètres de canaux, 90 îles et 1500 ponts, la destination semble rêvée pour les rameurs que nous sommes.

Nous voilà donc une vingtaine à nous retrouver à bord d’un voilier hollandais à fond plat accosté au port du campus. Non, les 2 grandes pales qui ornent le navire ne sont pas les vestiges d’un hélico de sauvetage, elles servent de safran au bateau lorsqu’il s’engage en pleine mer. Sont malins ces marins.

Tous à l’eau ! à première vue, l’environnement est « opaque » et les plastiques nombreux…mais le sens du « cosy » cher à nos hôtes nous fait vite oublier la couleur de l’eau. Non seulement, la ville est splendide - dédale de canaux et de ponts plus beaux les uns que les autres, façades variées et colorés, flambant et flamboyant style flamand, portes sculptées, tulipes et fleurs à profusion - mais comme les Amstellodamois sont nombreux à vivre sur des péniches et à se déplacer en vélo, l’ambiance est chaleureuse. Et puis il suffit d’un rayon de soleil en ce printemps fébrile pour qu’ils s’installent tous dehors. Voilà quelque chose de vraiment typique ici : sur les marches, devant leur immeuble, au bord de l’eau, les Hollandais sortent les tables, les plaids, les barbocs, voir les barques et zou, tout le monde dehors une bière et une wurtz à la main. Le nord quoi, avec toute la chaleur et la convivialité qui va avec.

A en croire les conducteurs de bateaux mouches - électriques - avec lesquels je taille la bavette au feu rouge, l’eau n’est pas aussi sale qu’elle ne le paraît. Chaque année, une compétition de triathlon se déroule dans les canaux, sans qu’on ne recense de nausées quelconques…Est-ce à justifier que quelques membres de mon groupe ne décide de goûter l’eau, j’en doute, mais on déplore une chute à quelques mètres de notre point de retour.

Gilles nous a également réservé une ballade nocturne…magique ! avec toutes ces maisons flottantes, ces éclairages savamment arrangés, en avançant le long des canaux, j’ai un peu l’impression de traverser le salon des locaux, c’est très curieux !! Les enfants ne s’y trompent pas, ils m’ont déjà vu passer, Jeannette et Rainette jalousent ma mobilité ! elles n’ont pas plus de 7 ans ces 2 petites qui vivent sur une péniche, mais du ponton de leur chambre, elles aimeraient bien se joindre à moi !! quelques échanges entre flibustières complètement inattendues…décidement j’aime toujours autant cette ville, sans tabou et sans retenue inutile.

Bon, tout ça…c’était avant qu’un agent de la canaux-chaussée de nous alpague au carrefour d’un canal et nous raccompagne au bercail…en nous invitant chaleureusement à revenir avec plaisir le lendemain équipé d’un armement de navigation nocturne. On s’en sortira avec une petite leçon de morale et un sourire. Euh….c’est tout ?? on pourrait avoir les mêmes à la maison ??? Faute de SUP, nous irons naviguer rue de la soif et tester la multitude de breuvages locaux.

La balade du dimanche verra un groupe de 20 paddlers sortir de l’eau pour aller s’installer à une terrasse bobo blindée. Une scène un peu surréaliste, comme seuls les suppers les connaissent ! encore un petit tour en vélo et une tartine de « hagelslag » avant de partir, le week-end s’achève déjà mais quel week-end !

Je ne saurais trop vous inviter à explorer Amsterdam en paddle, la navigation y est autorisée - dense et parfois venteuse - mais idéale pour découvrir la ville. On croise encore peu de paddles mais ils sont les bienvenus. Pensez à vos éclairages pour la pratique de nuit, attendez-vous à beaucoup de trafic les dimanches et surtout…à vous perdre, car la configuration en fer à cheval d’Amsterdam ne simplifie pas le repérage, mais c’est encore comme ça qu’elle est la plus surprenante…

Merci à Camille pour ses images.

9500 mégots, 45 bouteilles plastique, 100 gobelets, 50 bouteilles de verre, 3500 capsules de bouteille, 50 sacs plastique & fragments, 50 paquets de chips, 110 canettes, une cinquantaine d’emballage alimentaire…c’est le résultat de la collecte effectuée en mars 2015 par Watertrek et Surfrider Paris qui organisaient une opération de sensibilisation en plein cœur de la capitale, la troisième collecte embarquée en SUP pour Watertrek depuis la création de l’association.

11 paddlers ont évolués sur les bassins du Canal Saint-Martin, ramassant à partir de leur planche les déchets flottants et drainés lors des ouvertures d’écluse, 11 paddlers qui ont été vus, photographiés et questionnés alors qu’ils naviguaient en plein cœur de Paris, le spectacle est suffisamment rare pour attirer l’attention des passants. L’occasion rêvée pour tous les participants à la collecte de rappeler aux promeneurs que 80% des déchets qui polluent nos mers & nos plages sont d’origine continentale.

La joyeuse brigade des nettoyeurs en SUP comptait dans ses rangs 2 enfants, 2 mini-pirates armés de pinces prêtées pour l’occasion par Propreté de Paris confortablement installés entre les jambes de papa (soit 3 passagers sur une planche JP-Rivair gonflable) qui auront consacrés leur dimanche à la pêche au plastique. Ils assurent nos mini-mouss !

Une journée qui s’est terminée au bar de la Rotonde face au bassin de la Villette, non sans que 2 watertrekkers en néoprène ravis d’avoir pu naviguer en ville ne se mettent à l’eau Quai de Flandre, devant le regard surpris des cinéphiles du MK2…Ils sont fous ces Biarrots…

Merci à Xavier Perez & Cédric Cousseau pour une partie des photographies.

 

Lyon et le Rhône accueillent chaque année en septembre une compétition féminine de Stand-up Paddle - l’Open-Sup de Lyon - l’occasion pour la photographe Stuki San et Watertrek de réaliser une série de prises de vue urbaine surprenante.

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